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Râleur
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14 mars 2011

DE L'AMOUR !

Aimer ; éprouver pour quelqu'un un attachement très vif. 

Une expression populaire  " Je t'ai dans la peau !" mais en y regardant de plus près, plus que populaire, je dirais même, expression philosophique. En effet, avoir quelqu'un dans la peau, c'est éprouver du désir viscéral, pour l'autre, c'est presque aller jusqu'au cannibalisme, si, si.  Et là cela ne vous rappelle rien ? 

Bon, alors, je vais m'adresser  aux cathos, ou à ceux qui ont quelques notions religieuses, ou à ceux ou celles qui sont copines avec benoite. C'est la transsubstantiation. Non, putain, ce n'est pas un gros mot. C'est pendant la messe, la cérémonie où un mec il s'habille avec des robes pendant que des enfants de chœur s'amusent à agiter des clochettes et que d'autres se baladent avec des sacs en feu, et qu'il marmonne des trucs en latin, même que pendant un moment ça avait été interdit et qu'il y avait eu une grosse embrouille entre ceux qui voulaient le français et les irréductibles intégristes qui préféraient le latin, mais que de toute façon on n'y comprend rien.  Alors, pendant un moment, c'est le sacrement de l'eucharistie, où c'est que le vin devient du sang et l'hostie devient le corps du fils de dieu ou de dieu lui même ou du saint esprit, celui qui reste en réserve, juste au cas où. Je déconne, je déconne, mais tout est là. Alors le curé il se baisse et bredouille des trucs encore plus incompréhensibles, comme s'il récitait des formules magiques pendant que l'acolyte s'énerve sur la clochette. Ensuite il va distribuer l'hostie, devenue le corps du christ et tous ceux qui en mangent deviennent des cannibales. Ils ont le christ dans la peau, ils l'aiment jusqu'à le bouffer.

C'est du symbolisme, c'est un des mystères de l'église, un dogme, faut pas chercher à comprendre, c'est comme ça, ou tu crois, ou tu te casses. Je ne vais pas discuter, je constate.

La religion n'a rien inventé.

Je dédie ces courtes explications à mon ami serbe, Arnold et à son bouquin, le 'De masticatione mortuorum in tumulis.' !

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Commentaires
J
Pas grave, elles n'étaient pas "consacrées", il était rigolo ton curé, pas comme le mien.
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M
Dans ma jeunesse le curé de mon village s'occupait de deux paroisses, et un jour comme il aimait bien le vin de messe il a oublié sa boite d'hosties dans le village à côté.Il nous a envoyé la chercher, nous étions 3 filles et en revenant nous avons ouvert sa boite et on a mangé les hosties!!! hou la la c'est certainement depuis ce temps la que dieu me pèse sur l'estomac!!
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J
...c'est vrai que ce n'était pas mauvais, l'hostie, mais comme on avait pas le droit de manger ni de boire avant de communier, ça collait un peu à la langue. Une fois je me souviens que je n'arrivais pas à l'avaler (Loulou, je t'en prie...) et que j'avais une frousse terrible d'en mettre sur mes dents... On a souffert quand même, à cause des curés.<br /> <br /> Je me souviens de ma retraite de communion solennelle pendant laquelle des moines venaient nous chapitrer en nous racontant des histoires horribles de décomposition des cadavres... Pour bien nous persuader que notre corps privé d'âme n'était qu'une répugnante charogne. J'en ai fait des cauchemars pendant des semaines.
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N
A la lecture de Riton, m'est revenu le sketch de Jacques Bodoin et de l'histoire du curé qui cherche son chapeau, plein de souvenirs de petite fille ....Pas retrouvé le sketch, aussi pour mes cops du certif, un autre petit lien sympa...Héhéhé!!!<br /> http://www.youtube.com/watch?v=vzRUfLB67zM
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Z
Tout à fait Julie, et si on mordait, le sang du Christ allait jaillir dans notre bouche... J'en ris aujourd'hui mais à l'époque... c'était un cauchemar... mais j'adorais le goût de l'hostie... c'était meilleur que tous les bonbons du monde... et ma voisine était celle qui préparait les hosties de la paroisse qu'elle découpait avec un emporte-pièce et toutes les retombées étaient pour moi... P....n, quand je pense que c'est Dieu qui m'a fait grossir !!!
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