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11 mars 2011

UN DINER PRESQUE PARFAIT A NANTES ! IV

Jeudi, Garry, commercial dans le textile, oh, un sportif, un Lagardère avec une ficelle de tampax électrique très longue lorsqu'il ferraille. En plus, il tire au niveau national, merde, tout un programme.

Les pays scandinaves, c'est le thème de son menu. "Des lofoten à Copenhague."

Chez lui. Grand salon en demi-lune, parquet. " Assez volumineux "  putain, c'est comme à Paris, on ne parle plus de m2 mais de m3. Et une cuisine dans laquelle il passe aussi beaucoup de temps. C'est ça !  Alors il faudrait un peu la ranger, il y a des paquets par terre, pas de portes aux placards, et c'est un peu le bordel. Le balai pas rangé, et ce paquet sous le meuble.....

Les courses en raquettes, il a neigé à Nantes, on ne rigole plus,  chez une commerçante il prend de la Voss, une eau norvégienne, je ne bois que celle là. En plus la bouteille est très belle, et puis je suis un expert en eau. Elle est entre la Vittel et l'Evian, avec ce petit goût fruité propre aux régions nordiques, là où le terroir a été compacté pendant des années sous une couche de neige qui contient encore toutes les saveurs boisées des forêts qui devaient exister au quaternaire avant qu'un changement de rotation de l'axe de la terre de quelques degrés, lui ait apporté ces petits reste de fruits, comme des arômes de pêches ou de groseilles qui devaient pousser sur ces contrées, au temps ou le soleil dardait de ses chauds rayons ces immenses plaines, aujourd'hui disparues, d'alluvions très fertiles qui permettait même à la vigne de s'y étendre.  

Et il dit aller souvent dans ces pays et il ne connait même pas un mot de danois. Bizarre !

En cuisine. Arrêt pipi devant la pendule obligatoire, pas le pipi, la pendule.  Il nettoie les asperges comme un mec qui n'a jamais vu de patates de Noirmoutier. Massacre !

Lorsque l'eau est frémissante, on introduit l'asperge. C'est la même chose que pour la palourde, sauf que l'asperge est plus fine.   

Il pouvait parler de la tendreté du saumon, alors que l'asperge introduite me regarde avec tendresse en entrant dans l'eau, et qu'elle compatit, avec un œil humide, au sort des pauvres carottes en train de se faire peler. J'adore, il fait chaud, alors, les mains pleines d'huile, il s'enlève le pull et le roule en boule sous l'évier, normal, dedans c'est plein ! C'est pas un maniaque de l'organisation, ni de la propreté. Tout est entassé sur le minuscule plan de travail ; épluchures, revues, couteaux, éponges. Putain, il se ronge les ongles.

Il pouvait aussi nettoyer son plan de travail avant d'y poser le poisson, et enlever l'éponge savonneuse qui touche presque le saumon et pousser le gant qui va cramer.

 Décoration de table. Nappe taupe rouge de honte, mal mise. Il avait hésité entre une muleta et un drapeau suisse. Je suis un modèle d'orthodoxie et je signale que son drapeau danois est un peu fantaisiste et que la croix blanche n'est pas centrée comme pour la Suisse. Les bandes blanches sont beaucoup pus minces, enfin, c'est ce que j'en dis, après, cela ne regarde que la taupe.  Set blanc, assiette aussi, serviette en papier, mais maintenant, vu que c'est la semaine cafétéria, on s'en fout. Des cadeaux pour les invités. Des bougies. Le menu, une poupée Ken local. Un bougeoir scandinave de chez Ikea.  On dirait l'étal d'un marchand ambulant qui présente des produits régionaux. Pas de couverts à poisson. Allez, pas d'importance. Ce n'est plus un dîner.....

Un lustre qui devrait faire plaisir à Maxime, putain, même dans les vides greniers ils n'en veulent plus.   

 Sylvain en mickey drag queen, avec son slip sur la tête, ce n'est pas qu'il est mûr c'est qu'il est tombé de l'arbre, le pôvre, il est bien brâve !   Il me soûle. Oh, il a le maillot des bleus avant d'être marrons puis devenus ramasseurs de coquillages. Mais qui a eu cette idée de leur faire porter un maillot marinière. Remarquez, ils sont comme des moules, accrochés à leur car, avec un seul pied. Elle est bonne!  Putain, je suis sûr que si les moules parlaient, on peut rêver, elles parleraient comme Sylvain, par borborygmes ! Non, je suis salaud avec les moules.

Et nous assistons, témoins impuissants,  à la rencontre du troisième type, entre le lustre et Sylvain. Une poule qui rencontre un œuf et qui se demande si ce qu'elle vient d'éjecter est une merde ou un fœtus ! Enfin en supposant que Sylvain pense, c'est ce qui fait la différence avec la poule ? Si, si, elle a quelquefois des lueurs de frémissements, il y a quelque chose qui pourrait dépasser le stade  du reflexe que l'on a pu observer chez certaines espèces d'orchidées qui représente le début de l'évolution, un croisement entre le vers de terre et un parasite du pou. Pour en revenir à notre énergumène, il est en extase devant le lustre. Une révélation, un peu comme la vierge des guérilleros au moment où elle réalisait enfin que ce qu'on lui mettait dans la bouche n'était pas un alcool test. Il prend ça pour un flocon géant. Putain, en tombant de l'arbre il a dû se faire mal ! Et là, il met à la suite tous les mots de l'étendue de son vocabulaire; whai, bien, bien, whai, whaou !   Florence toujours en chaperon rouge, avec une variante, ce soir le nœud est devant, puis les mains dans les poches, putain, j'y mettrais bien les miennes.

Maxime qui a fait rapiécer ses pantalons et un effort vestimentaire pour le haut, et ce soir un foulard.  

"Le menu était soigné, plutôt féminin, donc je ne m'attendais pas à aller chez Gary ! " Tout est dit, un condensé de poncifs, de méchanceté et de conneries !

Emilie, avec un cadeau et un bandeau.

Apéritif. Trio de verrines scandinaves.  Il ne s'est pas emmerdé. Les cocktails préparés en cuisine et apportés au verre, sans plateau. Putain, sur des ardoises, un bol avec un cure-dent sur un morceau d'anguille et un cornichon, une tartine de pain grillé suédois, en sachet, avec du poisson et du hareng des œufs de lump. Je n'ai pas compris le titre des trois verrines.  

Florence, j'aime bien ton pull en 'v'.  

Animation n'ayant aucun rapport avec le titre de son menu. Comme il le dit, l'escrime est à l'opposé de la Scandinavie. Je vois que ses notions de géographie son aussi bonnes que sa rapidité d'apprendre la langue des lapons.

Cours accélérés d'escrime. Ridicule, autant apprendre à des canards sauvages de préparer un magret, quoique des comiques essayent bien de préparer un dîner. Mais ce qui m'a effaré c'est le sabotage en règle par le malappris de service.   

Entrée. Pour débuter....craquant des lofotens.  Juste une question ; pourquoi un 's' à lofoten, alors que sur le titre du menu, il n'y en a pas ? Donc, du saumon dans une feuille de brick avec asperges et carottes. Enfin, avec une asperge et une carotte ! Ce n'est pas la semaine des excès ! Bof ! Bon, l'assiette carrée sur celle ronde de présentation, c'est un peu lourd. Il parle de l'eau Voss, qu'il veut leur faire découvrir, mais le guignol s'en fout, bien plus intéressé de savoir ce qu'il y a dans le sac cadeau...  En plus, lui qui nous faisait l'apologie des produits de Noirmoutier n'a même pas la politesse élémentaire d'écouter.

Sylvain critique et parle de régime, il a la mémoire courte. Maxime n'aime pas les asperges, ni le saumon. Il parle même de son 'rendu'. Classe ! son vocabulaire est aussi étendu que celui de l'autre guignol.

Le pain est toujours en cuisine.

Plat principal.  Pavé de helleflynder, serpentin de légumes.  Flétan et tagliatelles de radis noir et courgettes. Merde, Sylvain voulait de la viande, comme lui la veille où c'était tout poisson. Alors, il râle. Putain, il ne me fait plus rigoler, ce rustre. C'est bizarre ce sont toujours les balourds qui essayent de faire du genre et tentent d'étaler leur connerie en prétendant la faire passer pour de l'humour. Mais la façade est vite tombée et on voit qu'il est aussi vide qu'un pot de yaourt consommé.   Maxime est un anti-poisson primaire et il se met au diapason de son nouveau copain en parlant de relever le plat "Quitte à mettre de la fines' herbe "

Ah le pain arrive et Sylvain devient odieux. Il a faim, ce soir, quelle honte, c'était light chez lui et là il devient pinailleur sur les quantités. Ses mimiques deviennent des grimaces.

Dessert. Aurore boréale d'agrumes. Sylvain, cherche, boréale, boréale, non, en dehors de la merde.......sa culture s'arrête. On dirait même qu'il réfléchit, même comme acteur il est mauvais. Mais, personne ne connait l'aurore boréale, alors Gary explique, Sylvain s'en fout, en dehors des produits de Noirmoutier.....putain des gifles. D'ailleurs je suis persuadé qu'il ne comprend pas tous les mots. Les deux goujats se trouvent et sabotent la soirée du brave Gary. Idylle naissante entre les deux ploucs qui viennent de se trouver un point commun : la vulgarité !

Et que je t'embrasse, et que je t'offre un bavoir pour le petit et que j'y vais d'une larme, et que je te serre dans mes bras.

Les notes. 20 pour Émilie et Florence. 17 pour Sylvain. 13 pour Maxime. Mauvais joueur, petit mec, horrible. Horrifié devant tant d'anti jeu. Lamentable. 

Ce repas n'était pas terrible, il voulait surtout faire découvrir autre chose mais il ne méritait pas ce lynchage.

Entre Sylvain, égal à lui même, en course pour le titre du candidat le plus lourd des dîners, et Maxime qui s'est dévoilé ce soir, en devenant méprisable pour gagner, j'ai eu de la peine pour l'hôte de la soirée, même si son repas n'était pas terrible.

Je pensais avoir exagéré hier avec l'histoire revisitée du renard et des raisins. Mais non, j'étais en dessous de la vérité. A force de fréquenter de la merde toute la journée, il en est devenu une. Un exemple d'osmose ! Le poids de l'étron, le choc des pets !

Il y a des merdes sympathiques, celles du matin, avant ou après le café au lait, celles qui rappellent de bonnes agapes, on en oublie le fumet pour ne se souvenir que des plats partagés entre amis, et l'odeur n'en est même pas désagréable, elle monte vers les cieux telle une offrande vers ce dieu caca, pas le footeux, qui nous fit entrevoir, la veille, tant de plaisirs insoupçonnés. Bon, comme dirait l'autre 'brocasse', c'est un rendu d'une autre façon, la bouche n'est point concernée, et ce qui est entré agréablement d'un côté en ressort d'un autre, avec quelquefois une petite larme, enfin, pour ceux qui se débarrassent, à regret, en forçant, légèrement, pour faire plus de place aux plats suivants.    

Mais il en est d'autres qui ne sont que des restes infâmes de brouets mal digérés, mal assimilés et rejetés sans cérémonie comme ces logorrhées verbales propres aux gens dont l'haleine putride précède toujours ces déjections plus proches d'excréments mal odorant que de postillons acoustiques . C'est vrai que pour parler cru, lorsqu'il parle on dirait qu'il cague, certains anus sont beaucoup plus prolixes !       

En règle générale il ne faut pas faire goûter des nouveaux plats à des ploucs.....

Un dîner de cons ! 

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Commentaires
M
Contente pour vous et votre famille♥
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L
Après avoir été rassurée, merci de l'avoir fait auprès de nous inquiets également pour vous. Ceci est une excellente nouvelle.<br /> Vous pouvez enfin respirer... Rejoice !
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J
Bonne nouvelle ! j'espère que tu vas la fêter dignement.
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P
Merci pour votre fair play, et si Monsieur Riton sue sur son replay, cette semaine il n'a pas aussi manqué de fair play, "ce mardi dernier"...!<br /> <br /> Salutations distinguées.
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M
Je venais voir si Riton nous avait mitonné son billet sur le dîner d'hier, hélas, non comment pour l'instant...Je l'imagine prenant des notes, penché sur son écran, en décortiquant les séquences du replay...<br /> <br /> Je profite de mon passage pour saluer toute la compagnie ritonienne... <br /> <br /> Ps: Je suis rassuré pour Mie et encore plus pour sa tante...les images du Japon sont apocalyptiques...
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