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Râleur
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7 octobre 2010

UN DINER PRESQUE PARFAIT A BRIVE-LA-GAILLARDE ! III

Mercredi, Gaël, chef de secteur, joue la provocation avec son menu 'surgelé n'est pas tricher. ' Un clin d'œil à 'soufflé n'est pas jouer '. Amis de la culture et des jeux de réflexion, je vous signale qu'au jeu de dames, le roi des jeux, on est obligé de prendre et qu'on ne souffle plus......depuis 1923 !

Retour au stade du CAB, putain, vive la variété. La moto, son autre passion, le choc des roues, le poids du ballon ! Réunion des supporters comme d'habitude cette semaine et les niaiseries qui vont avec. Excusez-moi, mais qu'attend-on d'amis qui viennent parler de vous ? Des louanges ou une descente en règle ?   Oh, Wuhai, ce mec c'est un vrai petit con, il veut passer à la télé et il est prêt à toutes les compromissions, un arriviste, un vrai bouffon !

Pourquoi pas les surgelés, à mon avis, il n'aurait pas dû le dire.

J'aime bien la réaction un peu outragée de la femme qui sert dans la salle du restaurant de son mari, bien en évidence devant le nom de l'établissement encore plus étalé pour être bien vu, il n'y a pas de petite publicité, et qui a oublié, que pendant son repas, elle nous avait parlé de truffes italiennes, dans la région des truffes. Ce sont les producteurs locaux qui vont être contents. 

Chez lui. Le bar, qui n'existait pas avant, en effet tout le monde connaissait la maison de ce gentil garçon et chacun peut se rappeler qu'il n'existait pas avant. Etonnant ! Salon, et cuisine ouverte, avec, le truc incontournable, visiblement aussi, cette semaine, l'affreux truc rond qui donne l'heure avec des couverts, communication par un passe plat avec la salle à manger, très pratique, en effet cela évite de faire environ deux mètres d'un éprouvant déplacement.

La chambre de Justine, chambre des parents avec un lit à baldaquin. On a même droit à la position de sa femme dans le lit avec une explication matérielle du placement des jambes de madame. Très intéressant du point de vue religieux, madame n'est pas une adepte de la position du missionnaire, madame aime les cynodromes, madame n'aime pas regarder le ciel, madame préfère faire l'autruche.  Je retiens que Gaël trouve cela 'pratique' c'est vrai, que comme on dit, il n'est pas obligé de sourire.

Putain, on a tout eu, il ne manque plus que les blancs d'œufs ou une tatin !

En cuisine. Il met le tablier de JP qui va le 'saillir très bien.' Putain, il pense toujours à la position de sa femme. Il lave son poireau et épluche sa carotte, j'espère que madame ne regarde pas. Je rappelle que si on congèle un bon produit on décongèle le même.

Au plafond des boules de noël.  Décoration de table. Nappe en imitation ouate. Des branches de tortuosa et de gossipium (coton). Assiette plate transparente. Une assiette creuse bullée.

Les verres posés sur des ardoises. Les serviettes à l'intérieur de boules en ficelle. Pas de couverts à poisson. Des galets transparents. Des pingouins dans la pièce.

Les invités arrivent. Boumediene avec de la glace trouvée 'in extremiste' dans un super marché. Surprenant ! Jérôme avec ses lunettes noires et son foulard, c'est vrai que nous sommes au mois de mai, et que les soirées sont fraiches ! Putain, il aurait dû mettre des chaussettes alors. Ah, mais il a changé la couleur, blanc ce soir, et un pull sur ses épaules, avec une bouteille, mais pendant qu'il parle au confessionnal, son foulard est devenu verdâtre, l'objectif de la caméra serait-il mal réglé, ou le filtre a-t-il des problèmes ?

Jean-Philippe en tenue estivale, chemise, et veste sur l'épaule avec un cadeau. Classe, il a mis sa veste pour entrer. Christelle avec une bouteille et une belle ceinture et une non moins belle tenue des cent un dalmachiens.

Apéritif. Muscat pétillant. Christelle est désignée pour faire le service. Elle tient la bouteille convenablement en roulant un peu les mécaniques, bref, elle bouffonne. Je lui signale cependant, qu'un verre de champagne ou de pétillant, n'est pas un verre de bière et qu'on ne le remplit pas comme elle le fait ! Lorsqu'elle signale qu'on tient la bouteille avec un doigt dans le cul, notre ami Jérôme en est tout retourné...c'est le cas de le dire, et Gaël a encore une pensée émue pour sa femme. Oh, la soirée s'annonce torride, avec modération, bien sûr ! Surtout que Boum n'aime pas Jérôme et le lui dit. "Je ne t'aime pas moi non plus." De plus en plus torride salut serge, entre tes reins, maman ! Je crois que Laurel et Hardy devraient s'associer !

Et un siphon qui refuse de se décharger. Merde, pas assez agité ? Est-ce que le contenant n'est pas en pression, un manque d'excitation, une mauvaise position ? Avez-vous noté, à ce moment, en parlant de position, celle de Christelle qui se penche pour voir ?  Je ne veux rien dire mais sa tête est presque entre les jambes de Boumediene, un peu surpris. Tous regardent avec intérêt l'hôte secouer son engin frénétiquement pour tenter d'en éjecter sa substantifique moelle. Rien n'y fait, il faut décapsuler. Boum propose un coup de main mais Gaël ne mange pas de ce pain là, on a son orgueil, quand même. Il ne veut pour le moment que faire 'coming out' sa crème!  

Ah, c'est la peau qui coince. Il y a toujours impossibilité d'émission. Putain, l'instant est critique. Que faire ? N'y tenant plus, il se risque à une manipulation manuelle. Il enserre son engin et commence à tout faire sortir avec l'aide de son chiffon pour éviter les éclaboussures.  

J'ai encore rêve d'elle, ma manche et les murs s'en souviennent ! Moment nostalgie, séquence émotion !

Sur une ardoise, Verrines en chaud froid. Mousse de courgette, rillettes de thon tomate et espadon. Mais le mot tabou est prononcé: surgelé. Tous se voilent la face, prient le ciel et conjure le sort. Jérôme cherche de l'ail, des fois qu'un vampire avec ses longs doigts......

Je signale à Christelle, qui trouve tout fadasse que ce n'est pas le fait de la congélation mais de l'accommodement. Je remarque que JP trouve cet apéritif correct.

Animation. Au début, je croyais au gag en voyant Christelle, gants, lunette et casque sur les oreilles, mais non, il faut faire fondre un glaçon avec un sèche cheveux pour en recueillir le plus d'eau en un temps imparti.  Putain, c'est pathétique, il n'y a pas de haute autorité téléludique pour exclure les jeux à la con. Tout est permis.  Je dis des conneries, il suffit de regarder certains jeux existants où on se demande si on n'est pas devenu subitement gaga. Remarquez, c'est un jeu à la portée de Christelle, c'est la seule à s'amuser, enfin elle a compris le règlement. Regarder l'eau qui dégouline d'un glaçon, putain, c'est encore pire que regarder son chien qui pisse dans le gazon, pendant que son mari regarde les footeux taper dans un ballon au salon. Ils gagnent tous un bébé phoque, on ne s'en sort pas. Non, je n'ai fait aucune allusion, non !

La préparation traine en longueur, il suffisait d'apporter les boissons et le pain.

Entrée. Velouté d'écrevisses et sa brochette caramélisée. Un peu nunuche. Un cure dent avec trois écrevisses....Christelle commence son travail de sape en cherchant Jérôme comme allier. 'C'est froid '  boum est plus tolérant, mais la serveuse a bien compris que l'homme au foulard, dont elle s'occupe tout le temps, est plus facilement manipulable.

  La commise de salle continue son détournement. Tiens, il y a du vin !

Plat principal. Cassolette de la mer au parfum de Corrèze et son blesotto.  Un risotto de blé. Cassolette de saint jacques flambée à l'eau de vie de poire du coin.

La loufiate aime. Les autres aussi, ce qui tendrait à prouver que lorsque le congelé est bien cuisiné, il est bon !

Dessert. Glace maison aux saveurs de l'enfance. Glace au chewing-gum, à la réglisse, au bonbon à la fraise. Belle présentation, mais l'assiette méritait d'être plus grande pour mieux mettre e valeur ses glaces. Il y a de la chantilly. Est ce que l'engin a eu le temps de se reposer ? Une deuxième giclée est en préparation. Il faut bien nettoyer l'orifice avant de l'introduire dans le lieu prévu à cet effet qui doit être également sans reproche.  Quelques mouvements rapides, les mâchoires serrées, la respiration haletante, une grimace, et oui, oui, mon dieu, quelle texture, dire qu'il y en a qui n'aime pas. Ma banane est heureuse elle était pendue à cette extrémité, elle attendait fébrile et excitée le petit coup de pouce final qui allait donner le top à cette expulsion, à ce bonheur , à cette extase, mon dieu, comme c'est bon un engin qui se décharge sans faire d'éclaboussures !   Gaël est presque étonné de voir cette consistance, cette texture si pâteuse et si légère à la fois, si douce et si aérienne, c'est vrai qu'il est jeune..."c'est bon, c'était parti." C'est d'ailleurs tout ce qu'il trouve à dire dans ces moments là ! Remarquez, il y en a qui ne disent rien !

Les notes. 22 pour Boumediene qui est le plus ouvert. 20 pour Jean-Philippe qui sait reconnaître les goûts. 19 pour Christelle, la fille de salle qui voudrait rencontrer un chef pour lui cirer les pompes. 17 pour Jérôme qui cherche un peigne.

Préjugés, préjugés ! 

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Commentaires
J
...que Jean-Philippe se trouve en troisième place, je persiste à trouver que c'était lui le meilleur. <br /> <br /> Le jeu, nullissime, mais bon, c'est normal.
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P
Heureusement que Jérôme est là!!!!!<br /> On evite l'ennui :)<br /> j'adore Jérôme!!!!
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S
Gaël s'en est plutôt bien sorti avec son thème, mais c'est une soirée qui m'a laissé... de glace pourrait-on dire. Comme Nalyla, je suis fan de Jérôme. Aussi vivement demain.
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M
Ce n'était pas un sèche-cheveux...mais un décapeur thermique (servant à décoller la tapisserie ou certaines peintures)...ça change tout...<br /> Comment non?...<br /> Bon, c'est vrai, ça ne change rien...
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N
ce soir qui confond raifort et Redford c'est trop fort!
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