MAIN !
Dieu est peut-être un fumeur de havane, mais il n'est pas africain.
Et cette main, personne n'en parle, ou presque pas, ou peu. Parce qu'on la vue, parce qu'elle a été médiatisée et présentée comme un sauvetage extrême, putain, tout juste si ce n'était une action d'éclat, un sacrifice, même si celui qui l'a faite, sciemment, semble surpris du coup de sifflet arbitral.
Elle est encore plus terrible, parce qu'elle est légale, acceptée. Elle reporte une sanction en donnant une seconde chance à celui qui a triché.
Normalement le carton rouge est obligatoire, mais on laisse en suspens une sanction qui devrait être une punition finale et juste : le but accordé. Mais c'est un but en puissance, et on va laisser encore une place au destin, un bénéfice inique du doute impensable, inacceptable, illogique.
Un peu comme si celui qui avait tenté de commettre un meurtre était acquitté parce que sa victime n'était pas morte.
Au rugby, ils ont résolu le problème avec un essai de pénalité.
Alors le dieu du foot, celui qui attire les simagrées de ceux qui veulent le mettre de leur côté, reste un mauvais joueur.
La main est devenue un coup de pied au cul !
Remarquez, on a le dieu qu'on mérite !
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