V. T. F. E. S. F. D. P ! ALLO, PAPA, C'EST TOI ?
Bon, maintenant la foule déchainée rejoint les medias qui demandent des comptes. On se rend compte que ces guignols n'étaient que des imposteurs, on réalise que le meneur de cette troupe de danseuses n'était qu'un peintre en pseudo retraite. On en arrive à critiquer un cadeau d'anniversaire, on comprend que l'hôtel somptueux n'était qu'un bouge pour une armée en débâcle et que cette poule de qualification facile, promise à une suite glorieuse, n'était qu'une cérémonie funèbre avant l'enterrement de ces pélandrons.
Et l'autre pendant tout le match, appuyé contre sa guérite qui avouait en fin de partie être déçu comme tous les téléspectateurs.
Alors, il avait été spectateur, ce saltimbanque ? Que va-t-il dire à tous ces supporters qui ont fait le déplacement pour voir sombrer ces fantômes fatigués, perdus sur une pelouse étrangère, ces pantins orgueilleux, suffisants, qui pour se soustraire aux regards et même aux paroles de ceux qui les soutenaient, s'isolaient sous des casques boucliers, peinturlurés de publicités pécuniaires pour gonfler leur besace de profiteurs ?
Querelles intestines, ego surdimensionné, orgueil d'enfants gâtés, dindes engraissées par la gloire des ainés qui avaient fait don de leur sueur pour conquérir le trophée, ils se croyaient des aigles et ne sont que des dindons, ils se prennent pour des lions et ne sont que des moutons.
Avant de lire la presse ce matin, rien ne me laissait présager que ces guerriers footballistiques avaient dans leurs relations homériques des comportements helléniques aussi prompts à se laisser aller à quelques satisfactions amicales aussi proches des habitants de cette ville détruite par les courroux d'un dieu inique !
Le gros titre de 'l'Equipe' banalise maintenant ces petits noms charmants dont ces meilleurs amis du monde aiment à se parer. De cette insulte ordurière à son coach adressée jusqu'au doigt d'honneur par un autre, au reporter de la télé, montré, l'escalade de la vulgarité va sans doute faire le bonheur de la presse étrangère, en montrant que dans notre pays de cocagne tous les footeux ne sont que de coqs en pâte, qui peut-être se servent même de ces vuvuzelas phalliques, dans d'autres endroits, beaucoup moins symboliques, ou beaucoup de français déçus aimeraient aussi pouvoir leur fourrer !
Et dire que certains, parce que j'emploie une drôle de ponctuation, me traitent de grossier personnage .........